FIZI, SUD-KIVU :Depuis quelques semaines, il circule dans les réseaux sociaux un audio dont l’auteur est inconnu accusant ces étrangers Tanzaniens à la commercialisation des boissons pour éliminer les peuples autochtones dans la ville de Baraka et partout en Territoire de Fizi.
Ce discours de cette personne inconnue a été démenti par les Maasaï dont leurs présences étaient remarquées dans la ville de Baraka il y a plus de trois ans pour des raisons économiques.
Au cours d’un entretien à kivutimes, Monsieur Jems wa jems le représentant de cette tribu dans la ville de Baraka avait sollicité l’implication des autorités pour leur sécurité. Ce dernier avait estimé que leur vie était en danger suite aux propos relayés par cette personne de mauvaise fois alors qu’ils étaient des simples revendeurs des babouches.
« Nous sommes des petits revendeurs comme vous le savez tous. Nous revendons des babouches. C’est travail qui se fait aux yeux de tout le monde. Nous sommes ici depuis plus des 3ans et si nous pratiquions une chose illégale nous serions déjà appréhendés. Nous ne sommes pas content partant de cet audio sur des fausses accusations contre nous et qui met nôtre vie en danger. Nous nous demandons pourquoi cette personne parle sous l’anonymat s’il dit la vérité ? Il dit que nous vendons des poisons alors pourquoi il n’a pas illustré avec des cas? C’est pourquoi nous demandons la sécurité de la part des autorités car nous sommes vraiment en danger »avait-il déclaré.
Selon plusieurs informations recueillies aux bailleurs de ces peuples semi-nomades tanzaniens dans la ville de Baraka, malgré tout, ces derniers ont été victimes des menaces proférées par certains habitants dont les injures et autres actes inhumés dans la ville de BARAKA.
La chose qui les a poussés à plier leurs bagages pour retourner dans leur Pays depuis le début de la semaine en cours.
« Les Maasaï sont parti, ils ont fui les menaces dont ils sont devenus victime, ces derniers temps, ils ne quittaient plus ici à la maison. Quand celui tentait de sortir pour vendredi sa marchandise était humilié, il arrivait de fois il était ravi même l’argent et les marchandises, c’est pour cela qu’ils ont décidé de retourner chez eux. Nous déplorons car nous vivions très bien avec eux ici” a dit un bailleur
Notons que c’est vers la fin du mois d’août 2023 que des audio menaçant ses étrangers Tanzaniens revendeurs des babouches circulent dans les réseaux sociaux dans la ville de BARAKA.