Au cours d’une interview accordée à kivutimes le lundi 19 décembre 2022 janvier LUKELE, le président adjoint de la nouvelle dynamique de la nouvelle société civile NDSCI CHUNVI YA CONCO dans la ville de Baraka, qualifie la décision de la nouvelle société civile territoriale et celle de la ville de Baraka refusant la relocalisation des réfugiés burundais du site de transit de Kanvinvira pour le site de Mungwe, comme une attaqué contre les conventions de Genève et celle de l’Union africaine portant sur la protection des réfugiés signé par l’État congolais.
Celui-ci fustige la façon d’agir de cette structure citoyenne impliquant la population dans ses propres décisions alors que cette dernière n’est pas concertée.
Il appelle à la population de Fizi de manifester l’hospitalité afin d’accueillir ces demandeurs d’asile car leurs frères sont dans ces même conditions dans des pays voisins.
« De notre part nous pensons que nos amis vont un peu loin par ce que nous la société civile nous avons l’obligation d’accompagner l’Etat dans ses travaux quotidien de diriger le pays.et ce qui concerne les réfugiés nous pensons que le Congo est signataire de la convention de GENÈVE et de l’Union africaine portant sur la protection des réfugiés donc nous avons l’obligation d’accueillir tout humain en Provence de tous les quatre points cardinaux s’ils se sentent non protégés dans leurs pays. Deuxièmement nous la population de FIZI nous sommes aussi bénéficiaire de la solidarité internationale par ce que quand vous analysez vous trouverez que les ressortissants de FIZI, nos frères sont dans plusieurs pays comme réfugiés notamment en Ouganda, au Rwanda, au Kenya, au Burundi, à la Tanzanie, en Zambie, à Mozambique donc nous n’avons pas raison de refuser les réfugiés alors que nos frères sont accueillis dans d’autres pays »
Pour la question d’un éventuel agenda des nations unies suite à l’insécurité en territoire de FIZI comme évoqué par la nouvelle société civile, janvier Lukele indique qu’il faut avons des preuves avant de prendre des telles décision car la question sécuritaire est un problème qui touche toute l’Afrique.
« Quand nous donnons la position, il nous faut avoir des preuves, les éléments qui justifient nos idées. Les rébellions qui se sont succédé dans ce pays, les congolais se sont réfugiés au Burundi. Ils sont longtemps restés là-bas. Ils y sont travaillé et investir. Depuis 1972 lors les burundais ont fui les pays. Mais nous ne pouvons pas dire que l’insécurité est causée par eux. Nous nos amis n’ont pas vraiment des preuves pour motiver leur position »
Celui-ci demande à la nouvelle société civile de ne pas agir au nom de la population alors que cette dernière n’est pas concernée par cette décision car elle n’a aucun problème avec des réfugiés.
« il ne faut agir toujours au nom de la population, quand vous agissez au nom de votre sentiment et puis vous dites que ”la population a refusé” je me demande cette consultation qu’ils sont faites avec la population de FIZI pour dire qu’elle refuse l’arrivée des réfugiés, ils l’ont fait quel jour. Souvent nous les acteurs de la société civile nous devions à réagissant faussement au nom de la population alors que cette dernière cohabite avec les réfugiés » a-t-il insisté
Pour rappel, la nouvelle société civile du territoire de FIZI et celle de la ville de Baraka, organise ce mercredi au jeudi 22 décembre,2022 un sit-in devant le bureau de la commission nationale pour les réfugiés, pour dire non à la relocalisation des réfugiés burundais du site de transit de Kanvinvira pour le site de Mulongwe en territoire de FIZI.