GOMA,NORD-KIVU : – Dans une déclaration à la presse ce samedi 14 janvier 2023, la société civile du Nord-Kivu s’insurge contre le faux retrait du M23 des zones occupées en territoires de Rutshuru et Nyiragongo qu’elle qualifie de distraction de ce mouvement terroriste accusé d’être soutenu par le régime de Kigali. Selon Placide Nzilamba membre de cette structure citoyenne , dans ce faux retrait le M23 a réussi à duper en son avantage le gouvernement congolais et la force de l’EAC.
Nous voulons dire ici que le M23 a réussi à emballer notre gouvernement ,les chefs d’états de la région et même la force de la communauté des états de l’Afrique de l’Est EAC dans ses velléités de vouloir distraire dans le retrait des zones occupées et pourtant il n’en est pas le cas. Alors à notre niveau c’est dire nous devons rappeler toutes les autorités ,les chefs d’état de la région que le M23 joue à la distraction comme d’habitude. Et que donc faut pas croire à sa bonne foi dans ce retrait » a dit Placide Nzilamba .
Pour cet acteur de la société civile il faut déjà la mise en place des initiatives pour contraindre ce mouvement rebelle à se retirer en vrai.
Il faut prendre des initiatives pour contraindre ce mouvement terroriste à quitter les zones sous contrôle depuis plusieurs mois. Parce que ce M23 a un autre plan caché c’est la balkanisation de notre pays. Et toutes les revendications qu’ils sont entrain de présenter sont farfelues. Et nous demandons à notre gouvernement de ne pas céder aux caprices du M23. Nous devons plutôt l’imposer le jeux en lui demandant des zones qu’il occupe. Et nous la société civile nous avons donné un délai en disant dépasser ce 15 Janvier 2023 nous allons amener la population dans les rues pour faire des soulèvements populaires envie d’aller partout vers toute personne qui a le pouvoir sur ce conflit, martèle cet acteur de la société civile forces vives.
Soulignons que les terroristes du M23 sont toujours visibles dans les zones où ils ont dit de se retirer telles qu’à Kibumba en territoire de Nyiragongo et Rumangabo dans le territoire de Rutshuru rapportent nos sources de la société civile.