KAMANYOLA, SUD-KIVU:- Les autorités politico-administratives, les douaniers et les petits commerçants de Kamanyola exerçant le commerce transfrontalier Kamanyola- Bugarama, se conviennent sur les modalités adéquates. C’est à l’issue d’un forum d’échange tenu ce vendredi 26 Juin 2020 sous la houlette de l’Asbl “Laissez-l’Afrique-vivre, antenne de Kamanyola. A cette occasion, les petits commerçants ont pour leur part attribué la tracasserie à certains agents affectés au poste frontalier de Kamanyola.
Selon, eux, suite à la multitude d’agents affectés à la frontière, on n’arrive pas à identifier ou savoir qui fait quoi. Entre temps, les délégués des services affectés à la frontière qui ont pris part à cette rencontre, mettent en cause le comportement de certains commerçants qui au lieu de passer par les voies légales et payer les taxes de l’Etat, ils passent par fraude et certains passent par la rivière Ruzizi avec tous ce qui est là comme risques.
Mais finalement, les deux parties se sont convenues; en premier lieu de revoir la nomenclature pour chaque produit afin de faciliter à chaque commerçant de payer les taxes, en deuxième lieu ces parties acceptent de sensibiliser d’autres commerçants qui passent par les voies illégales. Prenant la parole, Mr Mosala Kampinga chef de projet” Mpaka shamba letu” appuyé par Alert international, et mis en œuvre par Laissez-l’Afrique-vivre en faveur des petits commerçants transfrontaliers de Kamanyola-Bugarama demande aux deux parties de veiller au respect des engagements.
Pour rappel, seuls quatre services sont reconnus d’œuvre à la frontière, parmi les quels La direction générale des douanes et accises, le service de quarantaine et vétérinaire, l’Office congolais de contrôle et l’hygiène, ainsi que le service de sécurité. Mais, il s’observe en ces jours une multitude de services opérationnels à Kamanyola jugés illégaux, et qui ne font que tracasser les usagers de la frontière