SUD-KIVU : Le groupe de travail technique provincial sur les enfants et les conflits armés au Sud-Kivu a documenté plus de 413 cas des violations de droits des enfants cette année 2022.Il a documenté aussi 296 cas de recrutements et l’utilisation des enfants dans les groupes armés et 56 cas d’enlèvement d’enfants par les groupes armés.
Ces chiffres ont été donnés ce mercredi 21 décembre 2022 dans une réunion de présentation des activités de ce groupe de travail au bureau de la MONUSCO Muhumba en commune d’Ibanda.
Mr Kizito Kalunga de la section protection de l’enfant à la MONUSCO Sud-Kivu a dit que cette structure a aussi documenté 25 cas de meurtre et des mutilations des enfants, 15 cas des violences sexuelles des enfants, 13 cas d’attaques et d’occupations des écoles et des centres de santés et 8 cas de refus à l’accès humanitaire.
Mr Kizito Kalunga a indiqué que la majorité de ces violations des droits des enfants à 90 pourcent a été fait par les groupes armés opérant au Sud-Kivu. Il a lancé un appel aux groupes armés à respecter les droits des enfants et à se rallier au processus de désarmement.
« Nous encourageons les groupes armés à déposer les armes et immédiatement même à se séparer de tous les enfants qui sont avec eux, à cesser les violences sexuelles sur les enfants. Les enfants doivent rentrer à la maison, ils doivent constamment accéder à leur éducation, pour leur avenir et développement du pays »indique Mr Kizito Kalunga
De son côté, le chef de section de protection de l’enfant à la MONUSCO Sud-Kivu Mr Anderson Kran Le groupe de travail technique provincial sur les enfants et les conflits armés au Sud-Kivu compte travailler pour l’année 2023 à l’éradication du recrutement des enfants dans les groupes armés.
« Nous pensons mettre en place depuis janvier prochain une feuille de route qui définisse les stratégies pour pouvoir mettre un terme au recrutement et utilisation des enfants dans les groupes armés »a dit Mr Anderson Kran
Les membres de cette structure ont salué l’implication des FARDC, de la PNC, de l’ANR et d’autres structures comment l’UNICEF dans la lutte contre les violations des droits des enfants au Sud-Kivu.