BARAKA, SUD-KIVU:- Cette situation s’ajoute à d’autres qui font à ce que la vie des paisibles citoyens soit de plus en plus difficile en cette période. Dans la ville de Baraka les bouchers évoquent le manque des vaches, la montée du taux des dollars américains et la surfacturation des taxes sont les éléments qui sont à la base de la hausse de prix de la viande dans cette ville.
La hausse de prix de la viande est causé par l’absence des vaches dans les marchés appropriés, la hausse du taux des dollars et la multiplicité des taxes. Ici nous vendons la viande des vaches et des chèvres. La population de Baraka doit savoir que les vaches ont été volées en masse dans le territoire de Fizi. Aujourd’hui pour trouver la vache il faut se rendre à Uvira puis ramener cette vache que vous avez payer en dollars, des taxes sont énormes en cours de route. Il faut consommer au moins cinquante mille francs congolais par vache pour arriver à Baraka. C’est sont là les facteurs qui sont à la base de la hausse de prix de la viande dans différents marchés de la ville de Baraka, disent les bouchers de la ville de Baraka.
De leur côté quelques consommateurs de la viande interrogés par la rédaction de kivutime.com indiquent qu’acheter de la viande devient un casse-tête dans différents marchés de la ville de Baraka.
La rareté de la viande nous dérange, nous ne savons où aller, vous allez dans le marché avec le prix actuel vous n’êtes pas capable d’acheter un morceau de la viande. Tu trouves un morceau de huit mille francs qui est insignifiant par rapport au nombre des membres de la famille, que faire pour manger. Il arrivera le moment où nous manquerons même les légumes surtout que la saison sèche s’annonce, la fermeture du lac Tanganyika, l’on se demande de quoi on va manger car manger du haricot chaque jour ça fait mal” a dit une femme.
Notons cette situation s’observe des années après les attaques des Mai Mai contre les villages de la localité de Bibokoboko où des milliers de vaches ont été pillées et d’autres tuées. Ce qui explique cette rareté de la viande dans cette ville longtemps ravitaillée par cette localité habitée à majorité par les éleveurs.