SUD-KIVU, RDC: Les organisations féminines et mouvements féministes réuni au sein du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu exigent au président de la république Felix Antoine Tshisekedi de prendre ses responsabilités en main pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.
Elles demandent également au président d’écrire urgemment au conseil de sécurité de reconnaitre et condamner l’agression de la RDC mais aussi prendre des sanctions exemplaires aux pays voisins qui continuent à endeuiller la RDC.
Ces femmes le disent dans une déclaration adressée au chef de l’état sur la situation sécuritaire qui prévaut en RDC en général et dans les provinces de l’Ituri, Nord et Sud-Kivu.
Elles indiquent que les communautés de l’est du Congo vivent depuis plus de deux décennies une crise politique et sécuritaire, les troubles et les désarrois causés par les groupes armés.
A titre d’exemple, ces femmes citent les terroristes du M23 appuyé par le Rwanda et qui occupent plusieurs villages de Bunagana et ses environs causant ainsi des morts et le déplacement de la population.
Les organisations féminines et mouvements féministes indique que trop c’est trop et disent non aux conflits armés longtemps perdurés à l’est de la RDC entretenue par les ennemis de la paix à l’intérieur qu’à l’extérieur et soutenu par les multinationales.
Par ailleurs ces femmes demandent au parlement congolais de mettre en place des mécanismes pour assurer la permanence au parlement en cette période des vacances parlementaires vu la menace pèse sur le pays et allouer à l’armée et d’autres services de sécurité un budget conséquent lors de la prochaine session.
L’activité s’est déroulée ce mercredi 29 juin 2022 au bureau de coordination de la société civile sous la modération de la vice-présidente Me Nene Bintu en présence des représentes des organisations des femmes au sud-Kivu.