Uvira: Les commerçants burundais n’ont pas eu l’autorisation d’accéder à la frontière Congolaise de Kavimvira, la NSCC s’indigne des tracasseries que subissent les commerçants congolais au Burundi

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UVIRA, SUD-KIVU:- Tôt le matin de ce Vendredi 29 Septembre 2023, les membres de la nouvelle société civile congolaise, axe sud de la province du Sud-Kivu, ont organisé un sit in à la frontière de Kavimvira afin d’exprimer leur indignation suite aux tracasseries que subissent les commerçants  congolais au Burundi et surtout au niveau de Gatumba.

Des commerçants burundais qui voulaient traverser avec leurs marchandises venant du Burundi la matinée de ce vendredi se sont vus chassés par les membres de la nouvelle société civile congolaise, qui disent que les échanges commerciaux doivent être réciproques sans que l’un perd en faveur de l’autre. La nouvelle société civile congolaise confirme dans ses propos que les congolais commerçants qui fréquentent le Burundi pour s’approvisionner en marchandises sont victimes des tracasseries et maltraitances qui se font en dehors des accords signés pour la libre circulation des personnes et leurs biens.

Ce vendredi au niveau de la frontière de Kavimvira on pouvait observer un petit nombre des personnes venant du Burundi qui traversent sans colis enseignant même chose pour les congolais qui se rendaient au Burundi. L’image qui est contraire pour d’autres jours où on assiste au mouvement en grand nombre des congolais qui se rendent au Burundi et vice versa. Le site in de ces acteurs de la société civile a commencé aux environs de 06h00 du matin jusqu’à 14h00. Dans le tronçon rond point Kavimvira jusqu’à la frontière, un grand nombre des militaires et policiers circulaient sans inquiéter personnes.

Dans une interview avec Kivutimes,le coordinateur de la nouvelle société civile congolaise, renseigne que les commerçants congolais doivent jouir de leurs droits, comme les burundais aussi exercent leurs activités commerciales en RDC sans être inquiété. Pour Mafikiri Mashimango, si les autorités burundais ne prennent pas cette question en main et trouver solution le plus tôt possible, après deux jours d’autres actions citoyennes de grande envergure pourront être lancées.

Cet acteur de la société civile ajoute, Nous avons mené des plaidoyers mainte fois auprès des autorités pour que les commerçants congolais circulent librement comme il est dit dans des accords signés dans ce cadre,mais malgré ces plaidoyers la situation reste la même, nos compatriotes qui font le commerce ne sont pas bien traités par les services burundais. Cette situation doit être réglée, si non nous allons commencer une autre série d’actions citoyennes jusqu’à ce que nous trouverons gain de cause. 

Cette situation s’observe pour les commerçants au moment où les congolais qui se rendent au Burundi pour motif de visite se heurtent aux difficultés de traverser avec le sucre, l’huile végétale pour ne citer que ça. Des services burundais n’autorisent plus de traverser avec ces consommables malgré la petite quantité que vous avez, ils préfèrent s’accaparer de ce qu’ils vous arrachent, a raconté à Kivutimes, une congolaise qui venait de Bujumbura pour visiter son enfant, élève au centre scolaire congolais de Bujumbura.  Cette situation a énervé plusieurs congolais qui passent par la frontière Kavimvira et disent que le Burundi devait alléger ces mesures pour que les deux côté restent en bonne relation.

Une commerçante de la nationalité Burundaise rencontrer à Mulongwe ce Vendredi qui venait pour découvrir son argent auprès de ses clients à Mulongwe dit que les deux Gouvernements devaient s’assoir sur une même table pour tabler sur la question des commerçants et surtout les petits commerçants qui n ‘ont pas la capacité de payer les taxes exigées par les services habiletés dans les deux pays. Pour elle, les commerçants burundais qui se rendent en RDC certains sont victimes des tracasseries de la part de certains agents qui se donnent le courage de taxer sans donner aucune pièce justificative pour monter que vous êtes en ordre, ce qui expose à ces commerçants de payer plusieurs fois à différents agents s’est indigner cette femme Burundaise.

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