UVIRA, SUD-KIVU:- Le processus électoral en RDC en général et à Uvira en particulier, une période où les jeunes sont manipulés par les hommes politiques qui veulent rendre leurs noms populaires en jouant sur les cordes sensibles cette jeunesse. Ces jeunes sont en majorité ceux qui sont désoeuvrés et qui sont exposés facilement à cette manipulation.
Dans une interview accordée à Kivutimes la journée de ce Jeudi 27 Juillet 2023, monsieur Moïse Ribakare jeune leader et acteur de la société civile d’Uvira, précise que cette façon des jeunes de s’exposer aux manipulations politiciennes rend sombre l’avenir de cette jeunesse.
Ce jeune leader et acteur de la société civile ajoute que la CENI a déjà fait un pas à féliciter dans la préparation des élections en RDC pour Décembre 2023, mais il y a encore plusieurs choses à faire pour rassurer la tenue des élections crédibles et transparentes, c’est entre autre la question liée au financement qui n’est pas clarifiée jusque là.
Moïse Ribakare regrette de voir qu’au niveau d’Uvira, les mêmes visages des hommes politiques sont encore sur la liste des candidats à la députation nationale. Celui-ci pense que ces hommes politiques connus dans la politique congolaise comme des leaders charismatiques, devaient d’abord donner la chance aux jeunes pour tenter s’ils peuvent ramener la bonne image de cette classe politique en RDC. Pour lui, le fait de voir les mêmes personnes comme candidats à la députation nationale ne donne rien comme espoir, car ces gens ont déjà prouvé en quoi ils sont capables.
Notre source confirme que la manipulation politicienne dont les jeunes d’Uvira sont victimes peut conduire à des violences de masse. Il renseigne que les jeunes d’Uvira, avant de voter pour un candidat, ils doivent savoir son origine et son l’ethnie sans analyser son projet de société, regrette monsieur Moïse Ribakare. Il conseille aux jeunes de voter pour un candidat selon ses idées constructives et selon le projet de société de son parti politique.
Ces derniers temps dans la ville et territoire d’Uvira, on assiste à une montée inquiétante de propagation des discours de haine à travers les médias et les réseaux sociaux. Les jeunes et les hommes politiques de ces milieux sont pointés du doigts comme acteurs principaux de ces discours de haine. Certains politiciens utilisent ces paroles dangereuses pour se rendre populaire dans l’objectif de gagner les élections.
Certains jeunes sont emportés par cette épidémie de discours de haine en rendant noir l’image des candidats qui n’ont pas les mêmes idées avec les camps dans les quels se trouvent ces jeunes. Ceci est déjà considéré comme un danger à la cohabitation et la cohésion sociale entre les communautés.