UVIRA, SUD-KIVU:- La législation congolaise favorise en quelque sorte la montée de cas de grossesses précoces, car elle reste muette sur le sort de l’homme qui est auteur de cet acte. Ce constant est de la coordinatrice de l’ONG Genre Actif pour un Devenir meilleur de femme, GAD, ce vendredi 17 Juillet 2020. Elle l’a dit à l’issu d’une rencontre d’échange sur la problématique lié à la grossesse prépose en ville d’Uvira, une activité tenue dans la salle polyvalente de la mairie d’Uvira.
Abigael Bitondo Aimée déplore que la grossesse précoce n’est pas punie par la législation congolaise, ce qui tourne à l’avantage de l’engrosseur. Abigael Bitondo en parle au micro d’Imurenge.com
Les autorités judiciaires l’une du parquet et l’autre du tribunal de paix d’Uvira, qui étaient associées à un défenseur judiciaire et qui facilitaient ont montré aux participants ce que disent les textes congolais à ce sujet. Me Trésor Basubi, un des facilitateurs parle de difficultés éprouvées dans les dossiers de grossesses précoces.
Pour rappel, cette activité s’inscrit dans le cadre du projet de lutte contre les violences sexuelles en milieu scolaire avec la prévention des grossesses, un projet exécuté par l’ONG GAD, sous l’appui financier du Fond pour les femmes congolaises « FFC ».