UVIRA, SUD-KIVU:- Les réfugiés burundais se trouvant dans le centre de transit de Kavimvira, en mairie d’Uvira, sont en manifestation depuis la matinée de ce vendredi 26 Juin 2020, suite à une tentative de vol de la farine de Mais et à une situation humanitaire trés critique. Ces réfugiés disent que cette tentative de vol est observée la nuit de jeudi à ce Vendredi 26 Juin 2020 aux environs de 20h00. Très tôt ces réfugiés ont barricadé l’entrée du centre de transit, ils ont placé ces sacs attrapés à l’entre principale de ce centre
15 Sac de farine de mais sont attrapés par ces réfugiés tout près du lac Tanganyika juste à coté de leur centre de transit. Des réfugiés contactés par Imurenge.com, l’avant midi de ce vendredi disent qu’ils ont tenté de courir derrière ces voleurs pour s’enquérir sur leurs destination mais comme il été déjà 20h00 heure locale, il n’y a avait pas moyen de continuer cette opération. Ces réfugiés s’indignent de voir comment ils meurent de la famine avec leurs enfants et femmes, alors que la nourriture est stockée dans des dépôts et voilà qu’on commence même à voler.
En manifestation devant leur centre de réfugiés avec les affiches en mains sur les quelles ont pouvait lire « arrêter de voler la nourriture de réfugiés ». On pouvait encore lire sur leurs affiches,« ces sacs que vous voyez ont été retrouvés en dehors du camp ».
Certains de ces réfugiés qui n’ont pas voulu que leurs noms soient révélés, ils disent qu’ils totalisent déjà 2 ans dans ce centre de transit. Ils demandent aux autorités de la CNR, de leur déloger et le transféré dans le camp appropriés de réfugiés , là où il y a d’autres réfugiés burundais, dans le territoire de Fizi. Une maman, réfugiée retrouvée dans ce centre la même matinée de ce vendredi informe Imurenge.com que les réfugiés dans ce centre meurent de la famine, alors ils ne comprennent pas comment la CNR peut faire la sourde oreille face à cette situation.
Ces réfugiés disent que ces 15 sacs de farine auraient été volés dans le dépôt des organisations qui travaillent avec la commission nationale pour réfugiés CNR, en assistance de réfugiés. Les autorités de la CNR, disent que ces sacs n’étaient pas dans leur dépôt. Sans toute fois vouloir que leurs noms soient cités dans notre article, ces autorités de la CNR disent que la question de déloger les réfugiés demande un processus et que ces réfugiés doivent attendre que ce processus soit achevé.