Surpris par la résurgence de l’épidémie de variole de singe dans le groupement de Kamanyola dans la zone de santé de Nyangezi au sud-kivu, une équipe de la division provinciale de la santé séjourne à Kamanyola depuis ce mardi 6 Août 2024, pour mobiliser les prestataires de santé et les leaders locaux à couper la chaîne de contamination.
Selon le docteur Claude Bahizire, la monté en puissance des cas de cette épidémie dans la zone de santé de Nyangezi est inquiétante. Il fallait à tout pris communiquer avec les couches sensibles dont, les jeunes influenceurs, des prestataires de santé,des leaders locaux et les médias pour voir comment élargir la communication au sein de la communauté sur le mpox.
Pour lui,sur 34 zones de santé que compte la division provinciale de la santé 29 sont déjà touchées et seule la zone de santé de Nyangezi a déjà enregistré plus de 800 cas avec possibilité de voir ce nombre augmenter. Contacté pour cette fin,le docteur Olivier Kabarati médecin cheffe zone de santé de Nyangezi indique que jusqu’à la dernière semaine plus de 750 cas de contamination de la variole de singe auraient déjà été notifiés à l’hôpital Saint Joseph de Kamanyola avec possibilité de voir la courbe épidémiologique monter.
Parmi les éléments qui facilitent cette montée en puissance,on cite le fait que Kamanyola est un carrefour constituant la porte d’entrée et de sortie des pays des grands lacs,reliant les deux villes d’Uvira et de Bukavu et surtout le manque d’information réelle de cette épidémie.
Cette équipe compte rencontrer ce mercredi 7 août,les motards,les hôteliers,les restaurateurs et les professionnels de sexe afin de parler sur les voies et moyens résilients pour couper la chaîne de contamination de cette épidémie.

