Goma, Nord-Kivu:- Au troisième jour de la campagne électorale, la timidité continue à régner du terrain dans le chef de certains candidats députés dans la ville de Goma. Contrairement à 2018, l’engouement se concentre dans les réseaux sociaux que dans les artères de la ville. Lancée depuis Dimanche 19 Novembre dernier, la campagne électorale n’a pas encore des grands effets dans la ville de Goma. Jusqu’au troisième jour, certains candidts traînent encore les pas pour se lancer dans la course, d’autres ne se limitent que dans les réseaux sociaux où ils partagent leurs photos et numéros.
Certaines indiscrétions affirment que les candidats n’ont pas encore reçu de fonds de campagne de la part de leurs partis et regroupement politique.Pas de tapages diurnes, bref la campagne a été lancée pour les uns sans tambour battant ni trompette. Au-delà de quelques affiches placardées sur les grandes artères de la ville depuis quelques jours, Il n’y a pas de grandes manifestations jusque-là à part le ministre de l’enseignement supérieur Muhindo Nzangi qui a lancé avec pompe sa compagne.
Dans certaines avenues, les quelques affiches sont souvent arrachées par des inconnus en violation de la loi électorale. Selon Maître Vascos Saasita, défenseur des droits humains dans la province du Nord Kivu, cette attitude est punissable par les dispositifs légaux et que les contrevenants doivent être punis.
Dans la ville de Goma, on constate que certains candidats verreux posent leurs photos en dessus des photos des autres candidats. Une violation flagrante de la loi électorale. Ils peuvent aller l’invalidation si la CENI s’y investi. C’est ainsi que vous voyez des candidats élus massivement mais invalidé par la suite pour avoir violé tel ou tel article de la loi électorale, a-t-il dit.
A noter que dans la ville de Goma, la commission électorale a enregistré au moins 256 candidatures à la députation nationale qui convoitent les 4 sièges à l’assemblée nationale.