La Ligue des Consommateurs des Services au Congo Kinshasa, LICOSKI asbl recommande aux pouvoirs publics, aux producteurs, aux scientifiques, aux acteurs sociaux et aux consommateurs de travailler ensemble pour implémenter une gouvernance participative, inclusive et d’impact pour une alimentation bénéfique à la santé de tous et au climat.
Cette structure le dit dans un communiqué parvenu à kivutimes ce jeudi 17 Octobre en marge de la journée mondiale de l’alimentation célébrée chaque le 16 Octobre de l’année.
Janvier Makombe Mizo son président souligne que l’objectif de la célébration annuelle de cette journée vise des réflexions et des actions qui s’attaquent aux problèmes et défis qui affectent le plus les consommateurs à la suite du manque de la diversité et de la transparence dans les instances de gouvernance et des services alimentaires.
Il indique qu’une plus grande diversité d’aliments nutritifs devrait être disponible dans leurs champs, marchés et sur leurs tables pour le bien de tous. Le thème mondial retenu pour cette année 2024 : « Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs ».
Janvier Makombe Mizo indique qu’en RD Congo, ce thème devrait faire l’objet d’une profonde réflexion de la part des gouvernants, des producteurs, des scientifiques, des acteurs sociaux et des consommateurs en vue d’une mobilisation générale susceptible de provoquer des changements et des reformes importants dans ses systèmes alimentaires et agricoles.
« C’est dans ce cadre précis et à partir du thème retenu au niveau mondial que l’Agence de Développement RIKOLTO, partenaire et amie des consommateurs congolais porte la réflexion sur la thématique suivante : « Une Alimentation de qualité pour tous aujourd’hui et demain ». L’objectif d’une telle réflexion de la part de l’Agence de Développement RIKOLTO vise à sensibiliser sur l’importance d’une alimentation diversifiée, nutritive à base des produits locaux pour les enfants de moins de 5 ans, les mères allaitantes, les hommes adultes et les femmes en âge de procréer, le respect du principe de 1000 premiers jours pour la prévention contre la malnutrition infantile ; sensibiliser sur la nécessité de l’accès aux marchés locaux pour des produits locaux de qualité et en quantité suffisante, ce qui rime avec la campagne « Produisons et Consommons Local » ; sensibiliser sur la nécessité de structuration des coopératives agricoles et des organisations paysannes pour une meilleure organisation et commercialisation des produits agricoles et enfin rendre effective l’implication des partenaires techniques et financiers dans des actions concrètes pour soutenir les agriculteurs, avec une attention particulière qu’il faille accorder aux femmes rurales »peut on lire dans son communiqué