BUKAVU,SUD-KIVU :Le monde a célébré samedi, 12 février 2022,la Journée Internationale de lutte contre le recrutement et l’utilisation d’enfants (filles et garçons) par les forces et groupes armés ou encore la « Journée des mains rouges ».
Selon le coordonnateur du réseau des organisations de la société civile contre le recrutement d’Enfants Soldats par les groupes armés Mr Murhabazi Namegabe,en république démocratique du congo, le contexte est toujours marqué par l’activisme de recours aux enfants par de nombreux groupes armés. C’est notamment en provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de l’Ituri, du Tanganyika, du Maniema dans la partie sud et du Haut-Uélé en RDC.
Mr Murhabazi Namegabe qui est aussi directeur de BVES a dans son message publié à cette occasion rappelé que le recrutement et l’utilisation d’enfants comme soldats ou combattants est un crime de guerre. Pour lui, le protocole facultatif à la Convention relative aux Droits de l’Enfant, concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés signé le 25 mai 2000, exige aux Etats parties que ceux-ci prennent « toutes les mesures possibles dans la pratique pour empêcher l’enrôlement et l’utilisation » des personnes âgées de moins de 18 ans par les groupes armés.
Notre source souligne que la loi congolaise portant protection de l’enfant du 10 janvier 2009 interdit également « le recrutement forcé ou obligatoire des enfants en vue de leur utilisation dans les conflits armés »
Il invite tout un chacun à faire cette journée un succès pour la protection des enfants en usant de leur influence.