La Cour Militaire du Sud-Kivu tient à partir de ce jeudi 23 avril 2024, des audiences en chambres foraines à Walungu, contre des anciens leaders des forces négatives de Raiya Mutomboki.
Il s’agit de Koko di Koko, Ndarumanga et Bralima, poursuivis des actes de viol, grossesses forcées, meurtres et autres actes inhumains, commis par leurs hommes dans les territoires de Mwenga, Shabunda et Walungu.
Frédéric Masudi Alimasi alias Koko di Koko est accusé du viol en masse qu’il avait orchestré dans le village de Kabikokole, en territoire de Mwenga, ou une centaine de femmes, ainsi que des hommes, avaient été abusés sexuellement, et d’autres portés disparus.
Condamné à la prison à vie par le Tribunal Militaire de Garnison de Bukavu, en novembre 2019, le bourreau du village de Kabikokole avait interjeté appel à la Cour Militaire du Sud-Kivu qui pourra déterminer la suite du dossier à l’occasion de ces audiences foraines.
Dans ce dossier, la Fondation Panzi a mobilisé sa Clinique Juridique, pour accompagner les victimes afin qu’elles obtiennent réparation pour les préjudices leur causés par ces seigneurs de guerre.
Selon la communication de la fondation Panzi qui a contacté kivutimes, cette dernière qui s’est impliquée activement pour le premier degré,va apporter également un appui financier et technique à la Cour Militaire, pour la tenue de ce procès.
La fondation Panzi travail en consortium avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits Humains et la Cellule d’appui aux poursuites de la MONUSCO.