SUD-KIVU: Suite à des tracasseries fiscales; des medias menacent d’organiser des journées sans presse et demandent l’implication du gouverneur

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SUD-KIVU: Les directeurs des medias du Sud-Kivu comptent organiser si rien n’est fait dans les jours qui viennent des journées sans presse et d’autres actions citoyennes d’envergures garanties par la constitution pour recouvrer leurs droits.

Ces derniers le disent dans une déclaration rendue publique ce vendredi 25 août 2023 à Bukavu au bureau de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) section du Sud-Kivu.

C’est pour exprimer leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des  tracasseries fiscales de la division provinciale de la communication.

Lors de cette déclaration lue à la presse par la directrice de la Radio Svein Judith Asina, ces directeur disent être respectueux des lois qui régissent ce métier pour l’intérêt de la République.

« Nous sommes soucieux d’être des médias disponibles, exemplaires et Raison pour laquelle un cadre de concertation existe entre les médias et respectueux des lois qui régissent ce métier pour l’intérêt de la République. Raison pour laquelle un cadre de concertation existe entre les médias et différents services étatiques œuvrant dans la province. Nous rappelons que les dispositions de la nouvelle loi fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse, d’information et d’émission par la radio, télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en RDC »peut-on lire dans leur déclaration.

Ces professionnels des médias du Sud-Kivu sollicitent des ministres nationaux de la Communication et des Finances, la signature de de l’arrêté interministériel fixant la nouvelle nomenclature des droits, taxes et redevance.

« Cependant, les tracasseries fiscales auxquelles nous faisons référence, consistent en des demandes régulières et excessives de paiement des taxes, renouvellement des frais de licence, taxe sur la publicité. Et ce, avec des notes des débits établies de façon imaginaire, sans tenir compte des réalités des conditions précaires de nos médias respectifs. Ces pratiques entravent notre travail quotidien et met la liberté de la presse en péril », déplorent ces directeurs.

Suite à cette situation déplorable, les responsables des radios, télévisions, presse écrite et presse numérique basés au Sud-Kivu demandent aux services compétents, la vulgarisation de la nouvelle loi sur la presse.

Ils demandent également au gouverneur de province de s’impliquer personnellement et en toute urgence pour mettre fin à toutes ces tracasseries et de veiller à l’annulation des notes de débits non conformes à la loi.

Les médias du Sud-Kivu « prennent la communauté nationale et internationale à témoin face à cette situation de tentative de musèlement de la presse ».

Ils envisagent des « journées sans presse et d’autres actions citoyennes d’envergures garanties par la constitution » pour recouvrer leurs droits.

Cette situation intervient à quatre mois des élections prévues en décembre prochain en RDC.

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