SUD-KIVU: La situation est redevenue au calme dans la journée après une tension survenue ce matin mardi 25 avril à la prison centrale de Bukavu.
Selon le cadre de concertation de la société civile du Sud-Kivu le bilan provisoire fait étant de la cellule nº13 qui a été complètement touchée. Celle-ci contient 253 détenus, le dispensaire calciné avec tous les médicaments, bureau du directeur de la prison parti en fumée, l’ancien bureau greffe civile, le laboratoire et autres dégâts.
Me Zozo Sakali son président, indique que Sept (7) personnes ont été blessées, dont une femme repondant au nom de Mme Vivianne ZININGA .
Suite à cet incident le cadre de concertation de la société civile du Sud-Kivu exige des poursuites judiciaires contre le Directeur de cette prison et le Chef de Division de la Justice.
Selon des informations recueilli sur place, une discorde entre prisonniers au sujet du départ du capitaine général de la prison centrale communément appelé « Capita ».
La même source souligne que suite à cette agitation, certains prisonniers ont mis le feu sur une partie de ce lieu pénitentiaire. Le gouverneur du Sud-Kivu à travers sa cellule de communication, il s’agit d’un monsieur qui se nomme capita qui purgé sa peine mais qui a refusé de quitter la prison à cause de ses activités criminelles dans la prison.
Il indique que la décision de faire sortir ce prisonnier dans la prison a été prise dans le conseil de sécurité tenue le lundi. C’est ainsi que ce capita a causé des émeutes dans la prison.
Il indique que la situation a été maitrisée. Pendant ce temps nous apprenons qu’un procès en flagrance a été ouvert au tribunal militaire pour juger les responsables de ces troubles.
Le feu a été maitrisé grâce à l’intervention des camions anti-incendie de la MONUSCO Bukavu.
Et dans son rapport de monitoring en 2020, PPI avait déjà alerté qu’il y avait dans cette prison des faux détenus qui ne sont là que pour torturer les autres afin de les amener à payer des sommes colossales. Maître Pascal MUPENDA son directeur pays avait demandé, un recensement par le parquet général et la division de la justice pour expulser ces faux prisonniers et d’autres qui ont purgé leur peine mais qui ne veulent plus quitter la prison car devenue pour eux sources des business.
PPI propose la mise en place d’une unité de police de surveillance en prison pour lutter contre la torture et la criminalité à l’intérieur de la prison, en lieu et place du phénomène capita général (CG), souvent à la base des plusieurs violations des droits des détenus.