UVIRA,SUD-KIVU:- L’objectif pour la Benevolencija Grands Lacs est de comprendre les éléments qui divisent les ces groupes dans le contexte actuel de la RDC. Pour cet organisation internationale elle veut également faciliter à ces catégories pour qu’elles échangent d’une manière ouverte, sur les éléments connecteurs susceptibles de renforcer la cohabitation pacifique entre déplacés/ refugiés et membres de communauté d’accueil.
A travers cette session la Benevolencija veut aussi, recueillir les engagements et les recommandations qui peuvent promouvoir la cohésion et la cohabitation pacifique et voir aussi de quelle manière en faire un bon plaidoyer, confirme monsieur Kabailamia Baudouin Wesi, chargé de programme à la Benevolencija.
Lors de cette session qui s’est déroulée à Kimanga dans la salle des réunions de la maison Shaloom, les participants ont fait savoir qu’en territoire et ville d’Uvira souvent les déplacés/ réfugiés et les communautés d’accueil vivent une vie de division. Dans cette partie de la province du Sud-Kivu, les causes qui divisent ces catégories des personnes sont entre autres , les conflits d’intérêts économiques, les réfugiés ou déplacés considérés comme des charges supplétives aux familles d’accueil, les rumeurs, les préjugés et les stéréotypes à l’encontre des déplacés ou réfugiés.
Dans cette d’échange organisée par l’ONG la Benevolencija Grands Lacs Samedi 15 Juillet 2023, les déplacés, réfugiés et différentes couches qui composent les communautés d’accueil ont échangé face à face autour de ces points qui leurs divisent, sur les initiatives de rapprochement et ils se sont engagés désormais à collaborer pour améliorer leur niveau cohabitation et cohésion sociale. Les participants ont confirmé que les déplacés/réfugiés et leurs communautés d’accueil sont considérés eux-mêmes comme auteurs de cette division car tous ne sont pas saint dans certains cas.
Ils acceptent que lorsque ces cas de division arrivent, les déplacés et réfugiés se constituent en groupe et s’orientent vers leurs représentants de leur mutualité pour tenter de défendre leurs causes.
Outre que les points qui mènent ces catégories à la division, elles reconnaissent qu’ils existent également des connecteurs qui facilitent les rapprochement entre les déplacés, réfugiés et les communautés d’accueil. Les participants dans cette activité confirment que les églises rassemblent toutes ces couches et constituent un élément de rapprochement entre eux.
À cela s’ajoute les marchés, salon les participants quand les déplacés, les réfugiés et les communautés d’accueil se rencontrent aux marchés ,ils peuvent échanger des produits et ils ont le temps de se parler, une façon pour eux de surmonter leurs problèmes de division. Les mêmes participants ont évoqué les écoles comme un point connecteur, d’autant plus que c’est un milieu qui rassemble toutes les catégories sans discrimination aucune. Cette session a rassemblé, les déplacés, les réfugiés, les représentants du conseil urbain de la jeunesse d’Uvira, les organisations qui travaillent pour la promotion de la paix et certains hommes des médias.
À la fin de l’activité, les réfugiés, déplacés et les communautés d’accueil de sont engagés à travaillé main à main pour arriver à promouvoir la cohabitation et la cohésion sociale. Ces participants ont aussi suggérés la création des comités locaux de gestion des conflits qui impliquent toutes ces couches pour que leurs différends soient gérés quotidiennement. Les déplacés se sont engagés que désormais, ils vont commencer à réclamer leurs droit en cas d’un conflit sans violence et ils commenceront au niveau de base avant de saisie d’autres instances.
Signalons que ces activités de déroulent dans le cadre du projet Média pour le dialogue, M4D2. Un projet de la Benevolencija exécuté dans trois pays de la région de Grands Lacs dont la RDC, le Rwanda et le Burundi.