UVIRA, SUD-KIVU:- Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la paix, la composante jeunes de la société civile forces vives a organisé une conférence débat sur la paix et la cohésion sociale. Les activités se sont déroulées Mardi 26 Septembre 2023, dans la salle des réunions des jeunes du quartier Kavimvira.
Cette conférence débat a été organisée sous le thème, Ensemble , militons pour la promotion de la paix, la cohésion sociale, la bonne gouvernance, la démocratie, l’entrepreneuriat et la bonne santé de tous pour le développement durable de notre ville. Organisée sous l’accompagnement de l’organisation UCADI dans le cadre de son projet CALIPRO, cette conférence débat a rassemblé les jeunes de ce quartier, les acteurs de la société civile, les mouvements citoyens, les jeunes entrepreneurs pour ne citer que ça.
Les facilitateurs de cette activité ont demandé aux jeunes de travailler pour la paix et de se donner aux anti valeurs. Selon ces facilitateurs plusieurs sont manipulés et ils deviennent des vecteurs de messages de haine qui sont les sources des conflits au sein des communautés.
Pour monsieur Mapenzi Manyebwa Coordon, l’un des facilitateurs de cette activité, il est encore possible de vivre un monde sans conflits, Uvira sans conflits mais à condition que les jeunes comprennent qu’ils doivent dire non aux manipulateurs qui sont des politiciens qui cherchent des positions, des opérateurs économiques et certains jeunes qui cherchent à être populaire passant par des voies inappropriées.
Celui-ci demande aux jeunes de se désolidariser avec ces manipulateurs. Si les jeunes ne se desolidarisent pas avec les manipulateurs, les conséquences seront nombreuses. Mapenzi Manyebwa ajoute les conflits entre les communautés, les messages de haine qui amènent aux violences sont parmi les conséquences de la manipulation.
Pour AMISI PELELO PELE, président de la composante jeunes, malgré l’état de la vulnérabilité dans laquelle se retrouvent certains jeunes d’Uvira, ils doivent résister à la manipulation. En dehors de ça les jeunes doivent avoir le courage d’entreprendre et cela pour réduire les actes d’insécurité. Pour lui, l’entrepreneuriat est l’un des moyens de mettre fin à l’insécurité et aux anti valeurs.