Uvira: Un présumé militaire FARDC a tué sa femme par balle, le conseil local de la jeunesse du quartier Kabindula condamne cet acte

0
133

UVIRA, SUD-KIVU:- Selon les informations données par le conseil local de la jeune du quartier Kabindula, l’auteur de ce meurtre est connu sous le nom de PAMINA MOKILI, présumé militaire FARDC. Il a tiré sur sa femme connu sous le nom de Jeanne qui résidait au quartier Kabindula sur l’avenue Musabwa. Les mêmes sources disent que l’incident s’est produit aux environs de 18h30.

Pour le président du CLJ, du quartier Kabindula en ville d’Uvira, la victime a reçu des balles au niveau de la poitrine avant de perdre sa vie sur place. Monsieur Muhubiri Kangene Bonfils, confirme qu’après avoir commis cet acte ignoble, l’auteur s’est directement rendu au bureau du secteur opérationnel Sokola2 sud du Sud-Kivu. Sans donner les mobiles de ce meurtre, le conseil local de la jeunesse du quartier Kabindula, par le canal de son président, condamne ce comportement de ce présumé militaire et demande à la justice de faire son travail conformément à la loi. Nous avons tenté de joindre les autorités militaires à Uvira, mais nos efforts n’ont pas abouti.

Des cas d’insécurité dans la ville et territoire d’Uvira deviennent une monnaie courante, car les vols à mains armées, des tueries, des braquages des véhicules sont signalés d’ici et là. Dans la ville d’Uvira en date du 05 Août 2023, une fille connue sous le nom de  Pascaline Bahati était enlevée aux environs de 19h00 dans le groupement incorporé de Katala, localité de Rutemba. Les auteurs étaient des inconnus. Un jour après son enlèvement, le président du conseil local de la jeunesse du quartier Kavimvira, monsieur Kiza Tiniko Sadiki, a confirmé que cette fille a été relâchée et rentrer à la maison.  La même source a pointé du doigt aux jeunes de Rutemba qui seraient en équipe des bandits comme des présumés auteurs de cet incident.

Monsieur Kiza Tiniko Sadiki demande aux jeunes d’Uvira  de se désolidariser avec les bandits qui sèment la terreur dans la ville et territoire. Il profite de cet occasion pour demander à cette même jeunesse de travailler pour l’émergence de leurs entités respectives et non pour les détruire. plusieurs fois les autorités locales ont accusé les jeunes d’être en connivence avec les malfrats qui déstabilisent Uvira, mais les jeunes n’ont jamais accepté celà. l

La gestion de la question sécuritaire à Uvira est restée comme un jeux de ping-pong entre jeunes, autorités locales et services de sécurité. Les jeunes de leurs parts n’ont cessé d’accuser les militaires de participer dans plusieurs opérations de vol dans la ville et territoire d’Uvira. Dans un cas de vol signalé il y a quelques mois dans la ville d’Uvira, non loin de la prison urbaine d’Uvira, le climat entre les jeunes et les militaires était tendu après une mésentente autour des auteurs. Les jeunes vigiles qui voulaient intervenir avaient été arrêtés par les FARDC et l’arrestation du président du conseil urbain de la jeunesse  Me Chokoa Chnagu Ebambe s’en est suivi. Celui-ci avaient été suffisamment tabassé par les militaires commis à la prison urbaine d’Uvira. Les autorités se sont impliquées après que les jeunes soient agités suite au comportement de certains militaires.

La reprise des patrouilles par les jeunes vigiles a soulevé des incompréhensions entre les jeunes, autorités et les services de sécurité. Les services de sécurité accusaient les jeunes à ce tour de participer dans des cas de vol en se faisant passer comme des bandits. Après le consensus sur la reprise des patrouilles de ces jeunes vigiles, quelques mois après, certains jeunes vigiles ont étaient arrêtés mains dans le sac entrain de participer dans une opération qui consistait à déterrer les morts dans l’objectif de faire le commerce de certaines parties du corps, comme avaient révéler ces jeunes qui travaillaient avec un sorcier qui venait selon eux du territoire de Fizi.

Les activités des patrouilles des jeunes vigiles avaient été arrêtées dans plusieurs quartiers d’Uvira suite à ce comportement, mais après plusieurs séances d’échange, l’autorité locale a autorisé de nouveau  la reprise de ces activités. Malgré celà l’insécurité continue a prendre une vitesse supérieure dans la ville d’Uvira. Hormis les accusations des jeunes à l’encontre certains militaires FARDC, les efforts fournis par l’armée en général  sont félicités par certains habitants d’Uvira. Quelques seigneurs de guerre ont été arrêtés dans cette année 2023, et celà suite à la bonne collaboration entre la population et l’armée dans la partie du territoire d’Uvira, une chose qui aurait réduit tant soit peu des cas de vol dans la plaine de la Ruzizi, ont confirmé certains habitants d’Uvira qui fréquentent la plaine de la Ruzizi le haut et moyen plateau du territoire d’Uvira.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here