BURUNDI : Les bovins, les ovins et les caprins victimes de la fièvre de la vallée du Rift

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BUJUMBURA, BURUNDI :- Dans un communiqué publié par le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage au Burundi, le Directeur Général de l’élevage parle d’une fièvre de la vallée du Rift diagnostiquée pour la première fois au Burundi et qui attaque les bovins, les ovins et les caprins.

Selon Monsieur Serge Nkurunziza, étant donné que la fièvre de la vallée du Rift est une maladie Zoonotique  qui peut se transmettre à l’homme par contact avec le sang des  animaux atteints, la commercialisation des animaux cités ci-haut demande une autorisation par services compétents

Il ajoute que le ministère de la santé et celui de l’environnement, agriculture et élevage doivent collaborer pour mener une surveillance conjointe. 

Cette autorité précise qu’au mois d’avril 2022 les premiers cas de cette maladie au départ inconnue ont été enregistrés dans les provinces de NGOZI et KIRUNDO chez les bovins.

Cette maladie a causé des avortements,des saignements nasals, des diarrhées souvent mêlées du sang et des hémorragies conjonctivales qui ont ont fini par la mort des animaux atteints. Selon la même source, tous les sexes et âges des animaux n’ont pas été épargnés par cette maladie.

Depuis l’apparition de cette maladie au Burundi, déjà 100 cas de mortalité ont été enregistrés chez les bovins.  Des experts en santé animale sont sur terrain dans toutes les provinces du Burundi plus d’investigation.

Des sources depuis le ministère de l’environnement de l’agriculture et se l’élevage précisent plusieurs provinces sont déjà touchées par cette fièvre de la vallée du Rift. Nos sources citent la province de Kayanza, Karusi, Cibitoke, Bujumbura et Makamba.

Monsieur Serge Nkurunziza Directeur Général de l’élevage demande aux techniciens de terrain de prendre toutes les précautions nécessaires pour une protection individuelle notamment dans la mesure de biosecurité. Les éleveurs de leurs part sont appelés à informer les services techniques de tous les cas cliniques pour leurs prise en charge.

Ils sont également demandés de procéder régulièrement à l’aspersion de tous les animaux avec des produits phytosanitaires.

D’autres sources indépendantes précisent que la commercialisation des viandes des animaux cités ci-dessus est faite après la vitrification des causes et circonstances dans lesquelles l’animal est mort et ceci est fait par les services techniques.

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