FIZI : Une accalmie est signalée dans le village de Kabogo, situé dans le groupement de Basikalangwa secteur de Ngandja en territoire de Fizi. Cela après la mort par noyade d’un militaire de bataillon FUMA dans le lac Tanganyika en date du 10 mai .Une situation qui a provoqué des tracasseries orchestrées par les militaires notamment les arrestations arbitraires et pillages des biens des paisibles citoyens dans ce village se trouvant dans la localité de Kazimia au sud-est du chef-lieu du Territoire c’est dans le littoral du lac Tanganyika.
Les habitants qui ont été surpris par plusieurs coups de balles tirés par ces militaires pour exprimer leur colère suite à mon de leur compagnon,ont été contrés de vider le village pour trouver refuge dans les villages voisins dont Kazimia.
Selon le chef du village Kazimia, Monsieur Ekela Mangala qui s’est confié à Kivutimes.com précise que, malgré tout ce qui s’est passé dans le village de Kabogo, la situation est revenue à la normale et la population vaque librement à ses occupations quotidiennes et on y assiste aux retours des villageois qui étaient obligés de fuir ce village.
« C’est vrai que les militaires ont procédé à des arrestations arbitraires des jeunes, la capture des chevres, poules, farine etc. Ils ont également tiré beaucoup de balles, ce qui a poussé même aux habitants de vider leur village croyant que c’était une attaqué des miliciens. Le commandant qui contrôle la localité de Kazimia a fait deux jours à Kabogo après la fuite du commendant qui était basé dans ce village, car ses militaires l’accusaient d’avoir tué leur compagnon. Depuis ce jour-là il n’y a plus d’arrestation”, a-t-il expliqué.
Et d’ajouter;
« Suite au comportement bizarre de militaires de bataillon Fuma, le mariage civilo-militaire n’a pas vraiment de place ici car ils n’ont jamais voulu changer ce comportement. Donc la population n’a pas de confiance envers ces militaires. Malgré nos différents plaidoyers pour leur mutation aux autorités compétentes, rien n’a été pris en compte, ça nous décourage énormément », renchérit-il.
Pour rappel, c’est dans la journée de mercredi 10 mai de l’année en cours qu’un militaire de Bataillon Fuma basé à Kabogo est mort par noyade lorsqu’ils se dirigeaient avec son commandant, vers ce village en provenance de Kazimia à bord d’une pirogue motorisée.
C’est lorsqu’ils se sont croisés avec une autre pirogue que le commandant a suspecté et commencer à demander les documents de la machine. Voulant procéder au contrôle, ce dernier a envoyé son ce soldat qui, s’est glissé et tomber dans le lac avec deux armes.
