KINSHASA,RDC:- Clôture d’un cadre d’échange sur l’insécurité à l’Est de la République Démocratique du Congo ce samedi 15 février à Kinshasa, un cadre rassemblant différents membres de la communauté Banyamulenge.
Venus dans divers coints du monde, ils échangent des idées sur les problèmes sécuritaires qui gangrènent cette contrée de la RDC en général et les hauts plateaux en particulier.
Ces échanges de trois jours depuis jeudi 13 févier 2020, entrent dans le cadre d’accord cadre d’Addis-Abeba, qui visent l’amélioration du climat sécuritaire dans la sous région en général et à l’Est de la RDC en particulier.
Les notables de la communauté Banyamulenge en majorité ont participé dans cette réunion en présence du Ministre national de la décentralisation et reformes institutionnelles, le ministre de la défense nationale, le vice premier ministre du plan, le coordinateur de l’accord cadre d’Addis-Abeba , sous la conduite du premier ministre Ilunga Ilunkamba.
Cette activité est une initiative du comité de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba en partenariat avec les ONGs ADEPAE et Interpeace.
La méthodologie utilisée par les organisateurs n’est pas digérée de la même façon par touts les congolais.
Les membres du groupe qui se dit nationalistes ont rejeté cette idée un jour avant la ténue de cette réunion ils critiquent l’idée de la réunion d’une seule communauté pour une solution collective.
Kamanzi Kibibi, membre de ce groupe des nationalistes et ancien vice ministre de l’agriculture, dit qu’ils ont boycotté cette réunion en condamnant la méthodologie utilisée par ces organisations pour chercher la paix à l’Est de la RDC, que lui juge comme méthodologie sans impact.
Ecoutez Kamanzi Kibibi au micro d’Imurenge.com il est joint au téléphone par Eric Ngabo
A l’issue de cette activité les membres de la communauté Banyamulenge ont condamné une guerre qui s’observe dans les hauts plateaux planifiée par des hommes de mauvaise intention avec l’objectif de chasser cette communauté dans cette contrée de la province du Sud-Kivu.
Ils reviennent sur les personnes tuées et les bétails razziés par les groupes armés locaux et étrangers avec un bilan lourd selon eux.
Ces membres de la communauté Banyamulenge recommandent au Gouvernement congolais de disponibiliser les moyens pour venir en aident les victimes des affrontements des groupes armés, ils insistent aussi sur la protection des civiles mais aussi d’instaurer l’autorité de l’Etat dans ces entités.
Le premier ministre qui a présidé la clôture de ces échanges, remercie l’équipe qui a initié ces activités en saluant aussi l’implication visible du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les activités de la recherche de la paix à l’Est de la RDC se font jour apres jour mais les résultats ne donnent pas l’espoir aux communautés victimes de ces atrocités.
L’année dernière un dialogue intercommunautaire s’est ténu dans la Mairie d’Uvira sous l’initiative de l’ONG Alert International, avec la participation des membres des toutes les communautés impliquées dans le problème d’insécurité dans les hauts plateaux, ce dialogue jusqu’à présent son impact n’est pas visible.