RDC :Dans une conférence débat tenue dans la capitale congolaise Kinshasa, la semaine du premier juillet 2023, sous l’organisation de l’académie des beaux-arts, l’ancien ministre du Développement rural, l’un des intervenants dans ladite conférence, a montré que la communauté Banyamulenge constitue la racine des malheurs de la population de l’est de la RDC. Dans ses dires Justin Bitakwira ajoute, « qui dit Banyamulenge dit la destruction préméditée de la RDC”. Dans la même conférence l’ancien ministre congolais du Développement Rural ajoute que, les Bashi de Bukavu sont les vrais manipulés des rwandais.
Un discours dangereux pour la cohabitation pacifique des communautés
En tant qu’ancien ministre du gouvernement et leader politique, Justin Bitakwira a une certaine influence sur la population au point que cette dernière peut facilement considérer ce qu’il dit comme est une réalité. Ses propos peuvent diviser les communautés et les plonger dans un cycle des violences. Dire que les Banyamulenge sont des racines des malheurs de la population de l’Est de la RDC, que les Banyamulenge et les Bashi sont des manipulés et représentants des rwandais en RDC est une manipulation en ce sens qu’il a travaillé avec des membres de ces deux communautés au sein du gouvernement. Tout ce temps qu’il fût au gouvernement il n’a aucun jour tenu ces propos. En affirmant que les Banyamulenge et les Bashi collaborent avec un pays agresseur de la RDC, il les expose non seulement à la méfiance des autres communautés mais aussi aux violences.
Toujours se méfier des discours mettant en danger la vie des autres
Les propos de l’ancien ministre du développement rural sont à condamner. Il est important pour la population de chercher à savoir quel est l’intérêt d’un acteur politique dans chacun de ses propos. Aux utilisateurs des réseaux sociaux de veuillez sur les informations qui circulent dans différentes plateformes pour ne pas tomber dans les pièges de ceux qui cherchent des postes politiques en manipulant les identités communautaires comme moyen d’y accéder.
En 2022, il y avait une montée des discours de haine dans la ville d’Uvira, les autorités politico-administratives et les services de sécurité d’Uvira avaient joué un rôle important en condamnant cette situation en assurant la sécurité aux communautés cibles de ces messages de haine. Cette réaction des autorités avait baissé et calmé la situation dans cette partie malgré des cas isolés.
Merçi pour cet article. Bitakwila devrait être condamner si vraiment il ya les services droights humaine au pays mais aussi au nivau international