Uvira : La Benevolencija rassemble différentes couches de la population pour échanger sur les grandes causes des conflits dans la plaine de la Ruzizi afin d’y proposer des solutions possibles

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UVIRA, SUD-KIVU:- Suite aux différentes tensions qui s’observent dans la plaine de la Ruzizi, l’organisation Internationale la Benevolencija grands lacs a organisé, Vendredi 01 Août 2023, un atelier d’échange entre les jeunes, les femmes, les acteurs de la société civile, les notables et les autorités locales pour d’abord comprendre ensemble les vraies causes des conflits dans cette partie du territoire d’Uvira et de proposer des solutions pour une cohabitation pacifique souhaitée.

Les organisateurs de cette activité ont confirmé que cette séance est organisée après plusieurs incidents sécuritaires et agitations entre différentes communautés de cette partie . Pour le chargé de programme à la Benevolencija Grands Lacs, l’idée est de contribuer en cherchant comment réduire ces tensions entre différentes communautés et différents acteurs.

Pour monsieur Baudouin Kaba Wesi, dans cette période près électorale, les conflits et des tensions entre communautés et entre les acteurs politiques semblent prendre une vitesse supérieure, raison pour la Benevolencija de mettre les acteurs autour d’une même table pour définir ensemble les pistes des solutions à ces conflits qui ne datent pas d’aujourd’hui. Pour cette source, les communautés et différents acteurs impliqués dans les conflits dans la plaine de la Ruzizi doivent comprendre qu’il est important de se tolérer mutuellement, et arrêter la diabolisation et la déshumanisation de part et d’autre pour arriver à une cohabitation pacifique dans la plaine de la Ruzizi.

Le facilitateur dans cette activité qui a présenté d’une manière synthétique les résultats d’une enquête menée dans la plaine de la Ruzizi dont la publication est faite en Avril 2023, renseigne dans ses interventions monsieur Juvenal Twaibu, chercheur principal au Centre des Recherches et Etudes Stratégiques au Sud-Kivu, CIRESKI, montre selon l’enquête qu’ils on mené dans la plaine de la Ruzizi, les conflits sont répétitifs parce qu’ils sont traités légèrement.

Selon lui, l’État doit prendre ses responsabilités afin de mettre un terme à ces conflits liés au pouvoir.
Pour ce chercheur, au niveau de la chefferie plaine de la Ruzizi, on y trouve un seul chef mais ce qui complique au niveau des groupements il y a le dualisme de pourvoir, donc il y a deux chefs des groupements.

Pour Juvenal Twaibu, l’État doit jouer son rôle en mettant en droit celui qui mérite d’être chef selon la loi. A lui d’ajouter Tant que l’État ne prend pas cette question en main les solutions ne seront pas durables, mais aussi les organisations qui travaillent pour la cohabitation pacifique doivent diversifier les acteurs et chercher atteindre les vrais victimes et vrais acteurs des conflits.

Les conflits intercommunautaires dans la partie sud du Sud-Kivu sont devenus une monnaie , dans les territoires d’Uvira, Fizi et Mwenga. Des communautés à la base sont victimes de ce conflit souvent attisé par les hommes politiques qui cherchent des positionnements politiques. La multiplication des groupes armés est une menace à la sécurité et à la paix.

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