BARAKA,SUD-KIVU :Au cours d’un entretien avec Kivutimes ce mardi 18 juillet 2023, le docteur Ibùcwa Nyamangyuku Joseph médecin directeur de l’hôpital de Baraka a démenti les rumeurs qui circulent dans son hôpital faisant état d’enregistrement de plusieurs morts au cours de la semaine passée dans la salle des soins intensifs dû à l’arrêt brisque du général pour faute du carburant.
Selon ces rumeurs, cette coupure du courant électrique qui provoquerait le disfonctionnement des machines où une dizaine des malades sous oxygène auraient perdu la vie suite à cet événement malheureux.
Ce médecin numéro1 de cet hôpital a demandé à la population d’éviter la propagation des informations qui n’ont aucun fondement qui sont à la base des conflits dans la communauté.
Celui-ci appelle à la population d’avoir toujours confiance avec cet hôpital dont son personnel veille des jours et nuit pour la santé de la communauté.
Il reconnaît néanmoins quelques difficultés que cette structure médicale fait face après le départ de son grand partenaire MSF/Hollande. Il reconnait les efforts fournis par le gouvernement congolais à travers la division provinciale de la santé avec ses différents partenaires pour le bon fonctionnement de cette institution sanitaire.
« Je pense que la population elle-même est témoin au moins qu’il ait une panne qui arrive indépendamment de notre volonté, et même si cela arrive nous nous battons pour trouver une solution mais ce n’est pas bien d’exagérer dans l’intention de nuire à la réputation de l’hôpital. Nous n’avons pas deux grands hôpitaux qui dépassent celui-ci dans le territoire de Fizi. C’est un hôpital qui donne soins intensifs qui fonctionne 24 sur24h et Dieu aidant nous fonctionnons normalement même si le partenaire MSF n’est plus. Mais dire que 15 personnes ont perdu la vie Suite à une coupure du courant dans la salle des soins intensifs c’est vraiment Faux” a-t-il dit
Notons que selon ce médecin responsable, la plupart de cas des décès enregistrés dans cet hôpital sont dû aux états très critique des certains malades qu’y sont transférés où la population traînent avec les patient dans des structures privées ainsi que dans des maisons de prières au lieu de les amener directement à l’hôpital.