SUD-KIVU: Le consortium AFEM-KJN-FPM et SOS-IJM demande l’implication des autorités judiciaires, en organisant des procès pédagogiques afin que les bourreaux des violences domestiques faite à la femme répondent de leurs actes.
Ce consortium des organisations souligne que cela servira d’exemple et de découragera d’autres actes des violences domestiques signalées dans la communauté.
Dans une déclaration fait à la presse ce mardi 28 Mars 2023, ces organisation demandent aussi que les autorités judiciaires, en l’occurrence les magistrats de siège et ceux debout à se saisir d’office et de mener des actions répressives des infractions et violences domestiques dont sont victimes les femmes au sein de leurs familles et communautés.
Mme Julienne Baseke coordonnatrice d’AFEM qui a lu cette déclaration souligne que la province du sud- Kivu a connu à travers ses territoires 273 cas de violences domestiques faites à la femme parmi lesquels 201 cas en 2022 et 73 cas en 2023.
Notre source rappelle aux autorités judiciaires que l’avant-projet de loi portant prévention et répression des violences basées sur le genre constitue une des réponses aux actes de violences conjugales dont sont plus victimes les femmes.
Ce projet dénommé campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour la participation des femmes dans la gouvernance locale et la lutte contre les violences domestiques à ldjwi et kabare est appuyé par le CENTRE CARTER grâce au financement des affaires mondiales du Canada.