Le parc national de Kahuzi Biega PNKB ne pas d’accord avec le rapport publié par Mr Robert Flummerfelt et l’organisation MRG sur des présumés violences visant la communauté indigène Batwa sur ce qu’ils appellent leurs terres ancestrales à l’intérieur du parc.
Dans un point de presse tenu ce lundi 11 avril 2022 à Bukavu au sud-Kivu,le PNKB indique qu’il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’actes de violence à l’égard de Batwa car l’ICCN/PNKB prône le dialogue et la promotion de droits humains.
« Une approche qui a conduit les pygmées instrumentalisés d’aller agir en terme de déforestation du parc entre 2019-2022,de quitter volontairement après le dialogue de Bukavu dans l’axe Kabare et une grande partie dans l’axe Kalehe sauf les familles Mbua et Manasse constituées de plus ou moins de 15 à 17 ménages vers Lemera » indique cette déclaration lu à la presse par Hubert Mulongoyi chargé de communication.
Le PNKB indique qu’il n’a jamais tué en utilisant des armes lourdes, incendiés les villages de Batwa,viol des femmes batwa mais plutôt ce sont des actes commis par les ADF et d’autres groupes armés opérant à Beni.Il déplore de constater ce rapport constitue une diffamation à l’égard des éco gardes et l’armée congolaise au profit des rebelles.
Le PNKB souligne que ces allégations portés dans ce rapport vise à ternir l’image du parc et les efforts consentis par des FADC pour le rétablissement de la paix en RDC en général et au Sud-Kivu en particulier.
Le chargé de communication au parc national de kahuzi biega indique que ce dernier se réserve le droit d’initier des poursuites judiciaires à l’encontre de ce rapport préfabriqué.
Le PNKB recommande au MRG et aux médias de travailler dans le professionnalisme car aucun intérêt de publier des accusations sans preuves.
Il dit être reste la seule institution publique au Sud-Kivu qui emploie les Batwa/pygmées dans ses services au même titre que les bantous et bénéficient les mêmes avantages.
L’effectif des employés pygmées s’élève à 60 agents et 730 enfants scolarisés par le PNKB indique Hubert Mulongoy chargé de communication au PNKB.
Il demande l’implication de tous car le parc national est un patrimoine mondial qui mérite une protection de tout le monde.