UVIRA, SUD-KIVU:- Ce Samedi matin 22 Septembre 2023, la composante jeunes de la société civile forces vives, a ressemblé les jeunes au quartier Kimanga à la place Monument pour exercer les travaux communautaires afin d’assainir ce milieu public. Les mêmes activités sont exercés au quartier Kavimvira par cette structure en collaboration avec le conseil local de la jeunesse de ce quartier.Dans son entretien avec Kivutimes ce Samedi, le président de la composante jeunes de la société civile forces vives à Uvira, précise que ces activités se déroulent dans le cadre de la campagne pour la paix, la cohésion sociale, la promotion de l’entrepreneuriat et la appropriation du processus électoral, une campagne lancée par cette structure depuis Vendredi 21 Septembre 2023 pour célébrer la journée internationale de la paix célébrée le 21 Septembre chaque année.
Pour PELELO AMISI Pelé, ces activités d’assainissement vont contribuer d’abord à lutter contre certaines maladies qui profitent de la saleté dans nos milieux pour se propager et nous attaquer. Pour cet acteur de la société civile, les jeunes doivent s’intéresser aux activités de développement qui peuvent donner une belle image d’Uvira aux investisseurs. Celui-ci regrette de voir que certains jeunes d’Uvira se donnent aux actes de violence qui souvent amènent au vandalisme et destruction de certaines infrastructures existantes.
Lors de cet entretien, le président de la composante jeunes de la société civile forces vives d’Uvira, ajoute que les autorités urbaines se sont impliquées pour la réussite de l’organisation d’uneseri des activités qui s’organisent dans ce cadre de la célébration de la journée internationale de la paix. D’autres activités comme la marche de santé pour la paix vont poursuivre ce Dimanche 23 Septembre. Dans le même cadre, le Mardi prochain une conférence débat sur la paix, cohésion sociale et l’entrepreneuriat sera organisée et la campagne en question sera clôturée par un concert qui sera tenu le 05 Octobre 2023 à la prison urbaine d’Uvira communément appelée Mulunge.
La journée inter internationale de la paix a été célébrée pendant que à Uvira les réseaux sociaux sont inondés par les messages de haine entre les jeunes de différentes communautés. Cela était une suite d’une journée ville morte organisée par la Solidarité des jeunes Fuliiru SOJEF, mondiale le jeudi dernier. Cette journée s’est soldée par l’arrestation d’un jeune, chose qui a conduit le lendemain à une mobilisation des jeunes de la même tendance que celui arrêté. Après leur mobilisation, ils se sont dirigés au commissariat urbain de la police pour réclamer la libération sans condition de leur membre.
Les autorités urbaines de sont impliquées pour faciliter la libération de ce jeune afin de calmer la tension de ces jeunes en colère. Depuis ce jour, les messages de haine ne cessent de circuler dans les réseaux, toutes les parties s’accusent mutuellement d’être manipulées par les politiciens en mal de positionnement.
Néanmoins certaines personnes condamnent ce comportement des jeunes qui réduisent les actions citoyennes à l’aspect communautaire ou tribale. C’est la cas du jeune écrivain et enseignant Mapenzi Manyebwa qui demande aux jeunes de changer leur façon de faire, il invite ces derniers de travailler pour l’intérêt commun de leur entité.
Sans népotisme, nous devons savoir que l’organisation de telle ville morte n’a pas débiter aujourd’hui, nous avons toujours déplorer cette manière de faire, qui est devenue une routine dans presque toute les structures à Uvira. Oui, c’est important de faire les choses autrement, travaillons tous pour la sauvegarder des intérêts communs d’Uvira. Chers jeunes de toute les couches sociologiques, évitons des messages des haines tribales dans les réseaux sociaux en vue de construire un monde de cohésion et de cohabitation pacifique à Uvira. Nous sommes tous jeunes d’Uvira dans la diversité culturelle, unissons-nous pour l’émergence et l’employabilité des jeunes à Uvira.
L’autre voix qui s’élève contre les violences dans les actions organisées à Uvira, est celle de Monsieur Félix Serugayi chercheur et enseignant de l’université, qui fustige la façon dont certains jeunes réclament leurs droits. Pour lui, les jeunes doivent changer les moyens de plaider. A Uvira les jeunes devaient comprendre que les manifestations avec violences sont révolues. Les intellectuels devaient comprendre qu’il est important d’utiliser les moyens comme les lettres de plaidoiries, les débats scientifiques au sein des médias pour ne citer que ça.