UVIRA, SUD-KIVU:- Des personnes qui visitent la ville d’Uvira passant par le check point de Kijaga entrée sud-ouest de la ville d’Uvira, s’indignent des tracasseries des militaires commis à ce point de contrôle. Des habitants qui font leurs petits commerces et d’autres qui viennent pour d’autres besoins qui se sont confiés au reporter de MPC ce dimanche 05 Juin 2020, disent que les FARDC basés dans ce lieu demandent de l’argent à chaque personnes qui passe à ce check point de Kijaga et surtout les hommes.
Un habitant de haut plateau qui n’a pas voulu que son nom soit cité dans cet article, a précisé que les militaires de Kijaga exigent aux paisibles citoyens qui passent à ce check point de montrer toute somme d’argent qu’ils possèdent avec une condition de laisser une petite somme à ces militaires. Ces usagers du tronçon Kirungu- Uvira, disent être conscient que le contrôle pour les agents de sécurité est normal et important, mais ce qui est mauvais pour eux, est que ces militaires après avoir fait leur contrôle procèdent au rançonnement. Ici je vous propose de suivre un usager de ce tronçon, habitant de moyen plateau du territoire d’Uvira, qui dénonce le comportement de ces militaires au micro d’Imurenge.com
Contactez à ce sujet, le porte parole des FARDC, opération sokola II, sud Sud-Kivu, dit qu’il ne pas au courant de cette situation. Capitaine Dieudonné Kasereka, dit qu’il va donner la suite après avoir eu toutes les données sur cette situation. Pour le maire de la ville d’Uvira contacté par Imurenge.com, les victimes doivent arriver au bureau de la mairie pour dénoncer ces genres des tracasseries. Kiza Muhato dit qu’il n’est pas informé de cette situation.
Des cas des tracasseries s’observent aux entrées de la ville d’Uvira, une semaine avant la rédaction de cet article, les usagers de la route nationale numéro 5, tronçon Uvira-Fizi, ont présenté leur indignation par rapport aux tracasseries qu’ils subissent de la part des militaires FARDC, commis au check point de Kivovo dans la partie sud de la ville d’Uvira. Les autorités militaires et civiles ont donné la même réponse en disant qu’elles ne sont pas informées sur cette situation.