BUJUMBURA,SUD-KIVU:- Déjà deux semaines, les habitants de Bujumbura, capitale commerciale du Burundi, sont confrontés aux conséquences du manque de carburant essentiellement l’essence et de mazout. Dans différents coins de la ville de Bujumbura on observe des groupes des personnes le long des routes principales et secondaires en attente des bus. D’autres décident de marcher à pied au lieu de perdre plus de dix heures, et même 4 heures entrain d’attendre le bus avec moins d’espoir. D’autres attendent des véhicules des transports privé afin de demander le left, car le transport en commun est devenu un casse tête.
Des habitants rencontrés dans le centre ville de Bujumbura, disent être en difficulté de se rendre à la maison. Des bus sont très peut, alors que ceux qui les attendent sont nombreux. Une femme enceinte rencontrée au centre ville se lamente en disant, je suis là il y a 4 heures déjà, j’attend le bus mais pour entrer dans le bus qui arrive, il faut utiliser la force, car il y a des bousculades. Je suis incapable d’entrer par force. Je ne suis pas seule pour ce cas, il y a même des femmes qui ont des enfants bébé ici, elles ont des problèmes aussi pour entrer dans le bus. Les autorités doivent trouver des solutions à ce problème du manque de carburant.
Dans le parking du centre ville de Bujumbura, on trouve des longues lignes des personnes qui attendent l’arrivée des bus. Les chargés de sécurité de ce lieu en collaboration avec la police nationale du Burundi, PNB, tentent de remettre les choses en ordre en voulant favoriser les femmes enceintes, les handicapés et les femmes qui ont des bébés sur place, mais la situation reste compliquée car ils sont débordés par l’engouement des gens qui cherchent tous à entrer dans les bus surtout le soir quand les gens quittent leurs lieux de travail et cherchant à rentrer à la maison. Certains chauffeurs disent que si le Gouvernement veut hausser le prix du carburant, il doit le faire sans pénaliser la population.
Un mord qui fait le transport sur la route Gatumba confirme qu’il peut préférer acheter le carburant sur le prix élevé au lieu de garder sa moto à la maison car, c’est le seul moyen qu’il a pour faire vivre sa famille. Il dit, nous ne savons pas comment nos familles vont vivre, nous vivons à taux du jour, si vous restez à la maison la famille ne mange pas. Avec cette situation nous risquons de quitter la ville et regagner le village.
Aujourd’hui, le prix pour un litre de l’essence est de 4550 Fbu, et 4250 Fbu pour le mazout, un prix décrié par les utilisateurs des engins roulants mais qui s’étaient déjà habitués à ce rythme. Aujourd’hui trouvez ce l’or noir au Burundi est devenu une question sans réponse. Les autorités avaient rassuré cette année même, que la solution sera trouvée à ce problème mais jusqu’à présent les habitants sont en difficulté. Nos efforts pour trouver les autorités Burundaises n’ont pas abouti.